Accident de la route : 5 erreurs dès les premières 48H qui vous coutent 100K
Quelles démarches après un accident, et surtout quelles erreurs éviter ?

Vous venez d’avoir un accident. Vous êtes sous le choc. L’assurance vous appelle. Si vous faites une erreur, vous pouvez perdre jusqu’à la moitié de votre indemnisation.
Ce qui se passe alors dans les 48 heures après un accident détermine 70% de votre indemnisation future.
Vous ne le savez pas encore. Vous pensez que l’urgent, c’est de vous soigner. Vous avez raison. Mais pendant que vous récupérez, des choses se jouent. Des preuves disparaissent. Des témoins partent. L’assurance prend position. Le responsable invente une version.
Et chaque erreur vous coûtera entre 5 000€ et 50 000€. Voici ce que PERSONNE ne vous dit sur les premières heures après un accident.
1. Pourquoi les premières 48h sont décisives (et ce que l’assurance ne veut pas que vous sachiez)
Ce qui se joue pendant que vous êtes à l’hôpital ?
Vous pensez : « Je suis hospitalisé, je me soigne, on verra les démarches après. »
Mais la réalité est toute autre :
Tout ça se passe pendant que vous dormez sous morphine.
Résultat : Quand vous « émergez » 3 jours après, le dossier est quasi orienté à 50%.
2. Les 5 erreurs fatales des premières 48h
Erreur n°1 : ne pas sécuriser les preuves SUR LES LIEUX (perdues à jamais)
Ce que fait 80% des victimes : Vous êtes sous le choc. Vous êtes blessé. Les secours arrivent. On vous emmène. Vous ne prenez aucune photo. Vous ne notez aucun témoignage. Vous ne vérifiez rien.
Ce que vous AURIEZ DÛ faire (même blessé) :
Erreur n°2 : accepter un certificat médical initial incomplet (le piège de l’hôpital)
Scène classique aux urgences : Vous êtes aux urgences. Le médecin est débordé. Il vous examine rapidement. Il rédige un certificat médical initial (CMI) : « Fracture de la clavicule. ITT : 7 jours. » Vous signez. Vous partez.
Le PIÈGE : Ce certificat ne mentionne PAS : vos douleurs cervicales, vos contusions thoraciques, vos douleurs lombaires, votre état de choc psychologique, vos troubles du sommeil depuis l’accident…
Pourquoi c’est GRAVE ? Ce certificat médical initial est LE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE pour toute la procédure. 6 mois plus tard, l’assurance dira : « Le certificat initial ne mentionne aucune douleur cervicale. Donc ce n’est pas lié à l’accident. » Et elle refusera d’indemniser ces séquelles.
Ce que vous devez faire :
Erreur n°3 : parler à l’assurance sans préparation (tout ce que vous dites sera utilisé contre vous)
L’assurance vous appelle 24h après l’accident : « Bonjour Madame XX, je suis Christine de l’assurance X. J’ai appris pour votre accident. Comment allez-vous ? » Vous êtes encore sous le choc. Vous êtes gentille. Vous répondez.
Les questions qu’elle va poser (et qui sont des PIÈGES) :
Ce que vous DEVEZ faire ? Faites une réponse type à TOUS les appels de l’assurance dans les premiers jours : « Merci de votre appel. Je suis encore sous le choc et sous traitement antalgique. Je ne suis pas en état de discuter de l’accident maintenant. Je vous rappellerai dans quelques jours quand j’aurai récupéré et consulté un avocat. »
Ne répondez à AUCUNE question. Tout ce que vous direz sera noté, retourné contre vous, et utilisé pour minimiser votre indemnisation.
Erreur n°4 : ne pas déclarer l’accident à VOTRE assurance dans les 5 jours (perdez vos garanties)
Ce que font 40% des victimes : « C’est pas moi le responsable, pourquoi je déclarerai à MON assurance ? »
Le PIÈGE : Votre contrat d’assurance auto contient souvent une garantie du conducteur (aussi appelée « garantie individuelle accident »). Cette garantie vous indemnise MÊME si vous êtes responsable. MAIS elle est soumise à une condition : déclarer l’accident dans les 5 jours ouvrés.
Si vous ne le faites pas : Vous PERDEZ cette garantie (évaluée entre 30 000€ à 5 000 000€ – selon votre contrat).
Ce que vous DEVEZ faire : dans les 5 jours, envoyez une déclaration à VOTRE assurance (par lettre recommandée avec AR ou par email, si votre contrat le permet) :
Précisez : vos nom, prénom, numéro de contrat, date, heure, lieu de l’accident, circonstances (brève description), véhicules impliqués (plaques), blessures constatées, coordonnées des témoins
Même si vous n’êtes pas responsable, DÉCLAREZ. Cela vous prend 10 minutes. Cela peut vous rapporter 5 000 000€.
Erreur n°5 : signer un document de l’assurance « juste pour avancer » (transaction déguisée)
L’assurance vous envoie un document par courrier ou email : « Constat amiable » / « Déclaration de sinistre » / « Accord de prise en charge ». Vous le signez sans lire.
Le PIÈGE : Certains documents contiennent des clauses cachées :
- Reconnaissance de responsabilité partielle
- Renonciation à certains préjudices
- Acceptation d’une indemnisation forfaitaire
En signant, vous avez VALIDÉ ces clauses. Ce que vous DEVEZ faire : ne signez RIEN sans l’avoir fait lire à un avocat.

« Les premières déclarations à sa propre assurance sont essentielles » Avocat de victimes
4. Ce que nous faisons si vous nous contactez dans les 48h
Intervention d’urgence (gratuite et sans engagement)
Si vous nous appelez dans les 48h après l’accident, nous intervenons IMMÉDIATEMENT :
Vous venez d’avoir un accident ? Appelez MAINTENANT – Disponible 7j/7 (info@benezra.fr en dehors des horaires d’ouverture, rappel très rapide).
Outils gratuits pour nos clients à télécharger :

F.A.Q. Cliquez sur la question
Réponse :
L’avocat spécialisé en droit du dommage corporel joue un rôle central dans la stratégie indemnitaire.
Il ne se limite pas à chiffrer les postes de la nomenclature : il intervient dès l’expertise médicale pour faire inscrire chaque séquelle, et s’assurer que rien n’est omis.
Ensuite, il sélectionne le barème le plus favorable selon la jurisprudence et construit un argumentaire précis (âge, carrière interrompue, retentissement sur la vie familiale, souffrances morales, etc.).
Il engage la négociation avec l’assureur ou, si nécessaire, saisit le juge pour obtenir une évaluation indépendante.
Son objectif est simple : garantir la réparation intégrale du dommage, conformément au droit.
Grâce à son expérience, il transforme un rapport médical en demande chiffrée solide et défendable, fondée sur des références jurisprudentielles réelles.
Réponse :
L’avocat a un rôle bien défini. Il contrôle la procédure souvent non respectée, contrôle les documents, vous oriente vers les médecins conseils de victimes, négocie en duo avec le médecin aux expertises, traduit financièrement le rapport médical et à tout moment, il peut saisir un tribunal en cas de conflit mettant encore plus de pression sur l’assurance… En savoir +
Réponse :
En matière d’accepter la première offre de l’assureur.
Si elle vous semble insuffisante, votre avocat peut négocier une meilleure proposition ou engager une procédure judiciaire pour obtenir une indemnisation équitable.
Réponse :
Les délais varient selon la complexité du dossier. En général, l’assureur doit proposer une offre d’indemnisation dans les 8 mois suivant l’accident.
Cependant, la consolidation de votre état de santé peut allonger ce délai. Un avocat veillera à ce que les délais légaux soient respectés et à accélérer le processus lorsque possible.
Réponse :
Oui, absolument. Le changement d’avocat est un droit, prévu par le règlement intérieur de la profession.
Il peut intervenir à tout moment, y compris en cours de procédure, si vous avez le sentiment d’un manque de suivi, d’une mauvaise stratégie ou d’une pression à signer une transaction que vous ne comprenez pas.
Notre cabinet assure un accompagnement personnalisé du changement : nous contactons directement l’ancien avocat pour la transmission du dossier, sans conflit et dans le respect des règles déontologiques. Vous conservez ainsi la continuité de votre défense sans démarches administratives lourdes.
Réponse :
Les honoraires sont fixés dès le début, en toute transparence.
Au cabinet Benezra & Avocats, nous privilégions un mode d’honoraires hybride basé sur un fixe très faible et le résultat : cela signifie que si vous n’obtenez rien, vous ne payez rien de plus que le fixe. Et lorsque vous êtes indemnisé, nous percevons un pourcentage des sommes obtenues. Il s’agit d’un pourcentage, souvent compris entre 10 % et 12 %, selon la complexité du dossier.
Ce fonctionnement permet à toutes les victimes d’être assistées, y compris celles qui n’ont pas les moyens de financer une procédure longue.
Réponse :
Non, mais dans les faits, il est vivement recommandé d’en consulter un.
La loi Badinter du 5 juillet 1985 prévoit un mécanisme favorable aux victimes d’accidents de la circulation, mais ce mécanisme reste complexe à mettre en œuvre correctement. En pratique, les victimes qui ne sont pas assistées par un avocat spécialisé sont souvent confrontées à des propositions d’indemnisation très inférieures à ce qu’elles pourraient obtenir.
Un avocat en droit du dommage corporel vous protège à chaque étape : expertise médicale, chiffrage des préjudices, négociation avec l’assureur, contentieux judiciaire si besoin. Il vous garantit une approche globale, respectueuse de vos droits, et évite que vous ne passiez à côté de postes d’indemnisation essentiels.
En savoir + sur les « premières démarches après un accident de la route » ? Consultez notre BLOG en droit du dommage corporel – cliquez ici
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