Là encore, l’article 4 commande : la faute du conducteur ne joue que si elle est en lien causal avec le dommage. rouler vite, faire un wheeling ou franchir une ligne peut augmenter le risque, mais l’assureur doit démontrer que cette faute a effectivement causé le choc ou aggravé le dommage. s’il ressort des éléments techniques (traces, angles d’impact, témoignages, calculs de temps-distance) que le tiers a créé une situation inévitable (ex. insertion sans céder le passage), la réduction peut être écartée ou limitée. syllogisme : (majeure) seule la faute causale limite ; (mineure) la manœuvre adverse a été déterminante ; (conclusion) maintien d’une indemnisation pleine ou peu réduite.