Victime française d’un accident de la route au japon ?

Maître Benezra présente le parcours juridique de la victime Française d’un accident de la route au Japon

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Guide juridique détaillé pour les victimes françaises d’accidents au Japon

Les accidents de la route impliquant des ressortissants français au Japon représentent un défi juridique complexe nécessitant une compréhension approfondie du système juridique nippon, des procédures d’urgence spécifiques et des mécanismes d’indemnisation disponibles. Face à un système juridique caractérisé par un taux de condamnation de 99% et des procédures pénales strictes, les victimes françaises doivent communiquer dans un environnement juridique où la négociation amiable (jidan) domine traditionnellement le règlement des conflits. L’obligation de posséder une traduction officielle JAF du permis de conduire pour 80 euros, l’absence d’assurance automobile obligatoire pour les véhicules privés, et des délais de prescription d’un an seulement pour les actions civiles créent un contexte particulièrement contraignant. Entre les démarches immédiates sur le territoire japonais et les recours possibles en France via la CIVI, les victimes françaises doivent maîtriser un parcours juridique où les coûts médicaux dans le secteur privé peuvent atteindre 500 euros pour une consultation d’urgence, et où un rapatriement sanitaire représente entre 40,000 et 50,000 euros.

1. Les accidents de la route au Japon

Quel est le cadre juridique Japonais applicable en matière d’accident de la route ?

Le système de droit civil Japonais et ses caractéristiques ?

Le système juridique japonais repose sur un droit civil de tradition romano-néerlandaise hérité de la période de modernisation Meiji, combiné à des éléments de droit coutumier et religieux. Cette influence perdure aujourd’hui, créant un système hybride où les décisions légales néerlandaises conservent une certaine autorité en vertu du principe de concordance

La Loi n° 22 de 2009 sur le trafic routier et le transport

La Loi n° 22 de 2009 sur le trafic routier et le transport constitue le texte de référence pour les accidents de circulation. Cette loi catégorise les accidents selon trois niveaux : accidents mineurs (dommages matériels mineurs), accidents moyens (blessures personnelles mineures) et accidents graves (décès ou blessures graves). Le système japonais impose l’usage de la langue japonaise dans toutes les procédures judiciaires, l’article 74 de la Loi sur les tribunaux prescrivant explicitement que « À la cour, la langue japonaise doit être utilisée »

La procédure pénale et le monopole du Ministère Public

Le système judiciaire japonais se caractérise par un monopole de la justice exercé par le ministère public. Les magistrats japonais du parquet sont les seuls à pouvoir engager des poursuites pénales et jouissent d’une indépendance totale dans l’exercice de leur autorité.Cette particularité explique le taux de condamnation de 99,3% : seuls 37% des personnes mises en cause font l’objet de poursuites, mais parmi celles-ci, 99,3% sont condamnées

La procédure pénale japonaise permet la détention d’un suspect pendant un maximum de 24 heures avant décision de détention ou libération. Cette détention peut être prolongée par différentes autorités avec une durée maximale totale de 400 jours avant qu’une décision finale ne soit rendue. Pour les crimes passibles d’une peine minimale de cinq ans de prison, un conseiller juridique doit obligatoirement accompagner l’accusé à chaque étape
La procédure pénale japonaise permet la détention d’un suspect pendant un maximum de 24 heures avant décision de détention ou libération. Cette détention peut être prolongée par différentes autorités avec une durée maximale totale de 400 jours avant qu’une décision finale ne soit rendue. Pour les crimes passibles d’une peine minimale de cinq ans de prison, un conseiller juridique doit obligatoirement accompagner l’accusé à chaque étape.
Les limitations de vitesse officielles au Japon sont de 50 km/h en agglomération et 80 km/h sur les autoroutes. Le port du casque est obligatoire pour les conducteurs et passagers de scooters, ainsi que la ceinture de sécurité pour tous les passagers d’un véhicule.
Les sanctions pour infractions routières sont particulièrement sévères. L’excès de vitesse entraîne des amendes variant entre 55 et 215 euros selon le type de route. Le Japon applique une politique de tolérance zéro pour l’alcool au volant avec des amendes comprises entre 616 et 3,000 euros et des peines de prison pouvant aller de six mois à cinq ans. Conduire sans traduction officielle du permis entraîne une amende de 3,000 euros et jusqu’à trois ans de prison

2. Le système d’assurance au Japon ?

Maître Michel Benezra explique le système CALI au Japon

L’assurance automobile n’est pas obligatoire pour les véhicules privés en Indonésie, mais le Japon dispose d’un système différent. 

Tous les véhicules immatriculés doivent souscrire à l’Assurance Responsabilité Civile Automobile Obligatoire (CALI ou Jibaiseki Hoken). Cette assurance obligatoire couvre uniquement les blessures ou décès causés par des tiers lors d’un accident.

L’assurance obligatoire ne couvre pas les dommages causés au véhicule ni les blessures subies par le conducteur. Le montant maximum de cette police est relativement faible, rendant une couverture supplémentaire fortement recommandée. Les assurances volontaires (Nin’i hoken) offrent une protection étendue incluant réparation du véhicule, meilleure protection pour le conducteur et les personnes blessées.

Les principales compagnies d’assurance incluent Allianz Indonésie, présent depuis 1981, et Astra Insurance proposant des couvertures complètes avec assistance 24h/24. Plus de 90 compagnies d’assurance mondiales travaillent avec des établissements comme le BIMC Hospital.

3. Quel est le système de santé au japon ?

Les coûts sont aussi à prendre en considération

Si vous venez d’être impliqué dans un accident Japon, que vous êtes Français,

Le système de santé japonais se classe au quatrième rang mondial selon le classement Bloomberg 2014 des soins de santé les plus efficaces. Introduit en 1961, le système d’assurance maladie universelle obligatoire est basé sur l’affiliation professionnelle et financé par des subventions de l’État et des cotisations.

Le système propose deux grandes catégories d’assurances adaptées aux besoins de différentes populations. L’Assurance Maladie des Employés (Shakai Hoken) s’adresse aux salariés des entreprises avec des cotisations partagées entre employeurs et employés, allant de 3% à 10% du salaire. L’Assurance Maladie Nationale (Kokumin Kenko Hoken) est destinée aux indépendants, étudiants et retraités, gérée par les autorités locales.

En règle générale, le patient paie 30% des coûts médicaux, bien que cette part soit réduite pour les personnes âgées (10 à 20%) et pour les ménages à faibles revenus. Les soins primaires sont dispensés par les cabinets médicaux où travaillent des médecins généralistes, puis par un réseau de petites cliniques. Les hôpitaux rassemblent environ 62% des médecins qui y exercent comme salariés.

Pour les non-résidents ne bénéficiant pas du système d’assurance santé locale, les frais médicaux sont onéreux. Une consultation chez un médecin généraliste coûte environ 30 euros et un peu plus de 60 euros pour un spécialiste. Les consultations dans une clinique ou un hôpital coûtent entre 120 et 300 euros pour la première consultation.
Les établissements privés offrent des soins de qualité nettement supérieure avec un personnel médical mieux formé et généralement anglophone. Le BIMC Hospital se distingue comme le seul hôpital d’Indonésie accrédité par l’Australian Council on Healthcare Standards International (ACHSI), garantissant une formation médicale selon les standards australiens.
Les tarifs du secteur privé varient considérablement : consultation médecin généraliste 15 à 25 euros, consultation spécialisée 30 à 80 euros, nuitée en chambre individuelle 50 à 90 euros.Dans le secteur international, une chirurgie peut coûter entre 2,795 et 8,386 euros.
Le rapatriement sanitaire depuis le Japon vers la France représente un coût majeur. Les services spécialisés proposent des rapatriements organisables dans les 24 à 48 heures avec équipe médicale complète. Un rapatriement sanitaire par avion médicalisé coûte entre 40,000 et 50,000 euros.
Le processus inclut transport terrestre de l’hôpital à l’aéroport, suivi 24h/7j, procédures d’autorisation simplifiées et soins de qualité pendant le transport. Les différents types de rapatriement incluent l’avion sanitaire pour les patients gravement atteints, le vol commercial avec accompagnement médical plus économique pour les patients stables, et l’ambulance terrestre longue distance.

4. Quelles démarches urgentes au Japon ?

Quelles sont les premières démarches à réaliser par un Français impliqué dans un accident de la route au Japon?

Que faire en cas d’accident impliquant un Français au Japon ?

En cas d’accident, la priorité absolue est d’assurer la sécurité et de demander des soins médicaux. Les numéros d’urgence essentiels sont : Police 110, Pompiers/Ambulance 119. Il faut impérativement que la victime ou quelqu’un appelle la police pour qu’elle se présente sur les lieux de l’accident.

L’Ambassade de France dispose d’un numéro d’urgence 24h/24 : +81 80 9539 3970 strictement réservé aux situations d’urgence humaine avérée concernant un ressortissant français (accident, décès, enlèvement, agression, arrestation). Le standard de l’ambassade est joignable au 03-5798-6000 pendant les heures ouvrables.

Il est essentiel de documenter méticuleusement l’accident en prenant des photographies de la scène, des véhicules, des blessures, et en recueillant les coordonnées des témoins. Pour les accidents mineurs, le rapport de police n’est généralement pas requis si aucun décès ou blessure grave n’est impliqué. Les parties négocient habituellement sur place le paiement d’une compensation.

Il est conseillé de ne jamais accepter de payer sur place sans rapport de police ou accord écrit. Les étrangers sont souvent considérés comme responsables par défaut, même en l’absence de faute.

Pour conduire légalement au Japon, les titulaires de permis français doivent posséder une traduction japonaise certifiée par la JAF (Japan Automobile Federation). Le permis international délivré en France n’est pas valide au Japon en vertu de la Convention de Genève de 1949.
La traduction coûte 80 euros et permet de conduire légalement pendant un an à compter de l’arrivée sur le territoire japonais. La validité repart à zéro à chaque nouveau voyage, à condition que 3 mois ou plus se soient écoulés entre les deux voyages. Conduire sans cette traduction entraîne une amende de 3,000 euros, équivalente à la conduite sans permis.
Police (urgence)
110
24h/24
Japonais principalement
Urgences immédiates uniquement
Pompiers/Ambulance
119
24h/24
Japonais principalement
Incendie, urgences médicales
Ambassade de France – Urgence
+81 80 9539 3970
24h/24 (urgences uniquement)
Français
Accidents graves, décès, arrestations
Consulat France Tokyo
03-4578-4174
Lundi-Vendredi 15h-21h
Français
Services aux Français

5. Quel est le rôle du consulat Français en ças d’accident impliquant un Francais ?

En cas d’accident, Maître Benezra conseille de se rapprocher du consulat de France ?

La structure consulaire Française au Japon

L’Ambassade de France au Japon, située 4-11-44 Minami-Azabu, Minato-ku, Tokyo, assure la protection consulaire des ressortissants français. Marc-Antoine HUREAU est le consul et l’ambassade dispose d’un service consulaire complet.

Le Service France Consulaire répond à toutes les demandes générales d’information, de clarification ou d’aide pour réaliser une démarche administrative concernant les services aux Français. Le service est joignable du lundi au vendredi de 15h00 à 21h00 (heure du Japon)via plusieurs modalités.

Le consulat a une mission de protection consulaire en cas d’arrestation ou d’incarcération, et peut apporter une aide en cas d’accident, d’agression, de maladie grave. En cas d’accident grave, le consulat peut :

  • Prévenir la famille et envisager avec elle les mesures à prendre : hospitalisation ou rapatriement

  • Fournir une liste d’avocats ou d’interprètes francophones

  • Se procurer les rapports de police et médicaux dans la mesure du possible

  • Mettre en relation avec un médecin agréé par ses services

Important : Les honoraires et frais médicaux restent à la charge de la victime, le consulat ne pouvant pas régler les dépenses ou rapatrier aux frais de l’État sauf cas d’exceptionnelle gravité avec remboursement ultérieur.

6. Choisir une procédure d’indemnisation française ?

Maître Benezra recommande systématiquement d’appliquer la procédure Française avec un recours CIVI

La Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions (CIVI)

Il faut distinguer le recours pénal (sanction du responsable), du recours civil (indemnisation des préjudices de la victime).

La CIVI constitue le principal recours civil pour les victimes françaises d’accidents à l’étranger qui est bien plus protecteur qu’un éventuel recours localement. Les Français victimes à l’étranger de faits volontaires ou non qui présentent le caractère matériel d’une infraction peuvent être indemnisés en France par la CIVI sous la protection de surcroit de la Loi Française bien plus protectrice des victimes (Loi Badinter).

Pour bénéficier de l’indemnisation CIVI, plusieurs conditions strictes doivent être réunies :

  1. Nationalité française de la victime au moment de l’infraction
  2. Caractère infractionnel des faits, même en l’absence de poursuites pénales
  3. Gravité du préjudice :
  • Décès
  • Incapacité permanente
  • Incapacité totale de travail d’au moins un mois

C’est alors votre avocat Français (que vous aurez trouvé rapidement grâce à cet article) qui gèrera la procédure pénale locale grâce à son réseau international et introduira dans la foulée, une procédure en France en saisissant la CIVI.

La procédure CIVI débute par une phase amiable où la demande est transmise immédiatement au Fonds de Garantie des Victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI). Le FGTI doit présenter une offre d’indemnisation dans un délai de 2 mois à compter de la réception de la demande.Si la victime accepte l’offre, le Fonds établit un constat d’accord transmis au Président de la CIVI pour homologation. En cas de refus, la procédure devient contentieuse devant la CIVI.L’indemnisation accordée par la CIVI est intégrale et fondée sur le droit commun de la responsabilité civile, généralement plus favorable que les systèmes étrangers.
Le délai pour saisir la CIVI est de 3 ans à compter de la date de l’infraction, prolongé d’un an après la décision pénale définitive en cas de poursuites. Ce délai contraste favorablement avec les délais de prescription indonésiens, généralement d’un an pour les actions en réparation.

7. Quelles recommandations pratiques du cabinet BENEZRA ?

Quels sont les meilleurs conseils de Maître Benezra aux français impliqués dans un accident au Japon ?

Avant le départ

  1. Souscrire une assurance voyage complète incluant rapatriement et frais médicaux étendus
  2. Obtenir un permis de conduire international valide pour le type de véhicule envisagé
  3. S’inscrire sur Ariane pour faciliter l’assistance consulaire
  4. Préparer une trousse de premiers secours et identifier les hôpitaux recommandés

En cas d’accident

  1. Réagir rapidement en documentant minutieusement l’accident
  2. Contacter immédiatement le consulat français pour signaler l’accident
  3. Refuser tout paiement immédiat sans documentation officielle
  4. Prendre contact avec un avocat français, en France, dès que possible
  5. Conserver tous les justificatifs médicaux et administratifs

Stratégie d’Indemnisation

  1. Évaluer simultanément les recours locaux et français
  2. Saisir la CIVI dans les délais
  3. Se faire assister par un avocat spécialisé en droit du dommage corporel et en droit pénal routier connaissant les deux systèmes juridiques (Français et Balinais)
  4. Privilégier l’expertise médicale française pour l’évaluation des préjudices

Optimisation des recours :

La stratégie optimale consiste souvent à combiner les approches locale et française :

  • Engager rapidement une procédure (pénale) locale pour préserver les preuves : dépôt de plainte
  • Parallèlement, préparer un dossier CIVI pour une indemnisation intégrale avec votre avocat Français en France
  • Coordonner l’action avec votre avocat Français en France, dans les deux pays
Le parcours de la victime française d’un accident de la route au Japon illustre la complexité des interactions juridiques entre deux systèmes profondément différents. Face à un système japonais caractérisé par un monopole judiciaire du ministère public, des délais de prescription d’un an seulement, et une culture privilégiant la négociation amiable, les victimes françaises disposent heureusement de recours substantiels via le système français.
La Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions (CIVI) constitue un filet de sécurité essentiel, permettant une réparation intégrale selon les standards français généralement plus favorables. Cependant, l’efficacité de ce parcours dépend de la réactivité de la victime, de sa connaissance des procédures applicables et de sa capacité à s’entourer d’une assistance spécialisée compétente.
Les évolutions récentes, notamment la nomination du nouveau consul honoraire Marc Le Moullec à Bali, améliorent l’assistance consulaire disponible, même si ses prérogatives restent limitées par la réglementation indonésienne. 
La prévention reste la meilleure protection face aux risques routiers particulièrement élevés à Bali. Une assurance voyage complète, une conduite prudente et la connaissance des procédures d’urgence constituent les premiers remparts contre les conséquences dramatiques d’un accident. Pour les victimes malheureusement confrontées à cette situation, la compréhension du système dual franco-indonésien et l’assistance d’experts juridiques spécialisés demeurent les clés d’une indemnisation équitable et complète.

F.A.Q. Cliquez sur la question

Quel avocat en cas d’accident à l’étranger ?2025-08-05T10:03:18+01:00
Réponse :
En matière d’accident de la route à l’étranger, la victime a la possibilité de se faire indemniser tous ses préjudices en France, donc sous la Loi française beaucoup plus protectrice pour les victimes (+ interessant financièrement)
Aussi, même si le consulat Français vous orientait vers un avocat local Francophone, le cabinet benezra ne pourrait que vous conseiller de désigner directement un avocat français, en France (n’hésitez pas à nous contacter : +33 1 45 24 00 40) afin qu’il gère la procédure pénale avec l’un de ses correspondants locaux et introduise rapidement en France un recours CIVI afin de vous laisser vous consacrer à vos soins
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Est-ce que mon assurance CB me couvre en cas d’accident à l’étranger ?2025-08-05T09:57:22+01:00
Réponse :
En cas d’accident à l’étranger, votre assurance CB (à vérifier) va couvrir les frais d’urgence (frais médicaux, rapatriement…) mais en aucun cas les frais futurs (adaptation logement, prothèses…)
Votre avocat ne manquera pas d’introduire les recours utiles en France (oui c’est possible) pour obtenir l’indemnisation de tous vos préjudices corporels
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Quelle loi s’applique à l’étranger en cas d’accident de la route ?2025-08-05T09:47:32+01:00
Réponse :
En cas d’accident à l’étranger, le Français victime déposera plainte et les services locaux engageront une procédure judiciaire contre le responsable de l’accident. C’est donc la loi pénale locale qui s’appliquera et le procès se tiendra dans le pays local.
En revanche, pour l’indemnisation des préjudices de la victime, cette dernière aura le choix soit de transiger mais c’est la loi locale qui s’appliquera, soit d’agir directement en France pour obtenir réparation. L’avantage c’est que se sera la Loi Française qui s’appliquera (Loi Badinter) beaucoup plus protectrice des droits de la victime.
Aussi, le meilleur conseil du cabinet Benezra est de désigner un avocat Français en France (et non un avocat local francophone comme le consulat vous le recommande souvent) afin qu’il gère directement la procédure pénale avec l’un de ses correspondants et introduise en parallèle en France, un recours CIVI pour obtenir l’indemnisation de chaque préjudice 
 
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Que faire en cas d’accident à l’étranger ?2025-08-05T09:36:03+01:00
Réponse :
Lorsqu’un voyageur Français est victime d’un accident, d’une blessure grave, il convient d’adopter sans délai une conduite méthodique afin de préserver sa sécurité et d’assurer une prise en charge appropriée.
En premier lieu, il est impératif d’évaluer la gravité de la situation. Si celle-ci présente un caractère d’urgence – tel qu’un traumatisme important, une perte de connaissance ou des symptômes alarmants – il convient de composer immédiatement le numéro d’urgence local afin d’alerter les services de secours compétents dans le pays concerné. N’oubliez pas de prévenir la police locale également qui engagera des poursuites contre le responsable en constituant un dossier pénal essentiel pour le droit de la preuve (quitte à le faire traduire par la suite)
Parallèlement, il est fortement conseillé d’informer ses proches dès que possible. Cette communication permet non seulement de les rassurer, mais également de faciliter, si besoin, la mise en œuvre d’une assistance médicale ou logistique par l’intermédiaire de l’assurance voyage ou de l’assistance consulaire française. Les proches contacteront aussi un avocat Français, en France, pour qu’il gère la procédure pénale locale avec l’un de ses confrères mais surtout obtiendra l’indemnisation des préjudices de la victime avec une procédure Française, sous la Loi Française beaucoup plus protectrice des droits des victimes.
Enfin, conserver une attitude organisée et rigoureuse dans de telles circonstances est essentiel, notamment pour recueillir et conserver tout document médical ou rapport d’intervention, qui pourra s’avérer nécessaire pour la suite des démarches administratives ou d’assurance.
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2025-08-05T10:05:42+01:00
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