RÔLE DE L’AVOCAT DANS L’INDEMNISATION DES TRAUMATISMES CRÂNIENS

Les conséquences d’un traumatisme crânien (définition wikipedia) sont assez graves et plusieurs intervenants spécialistes, médecins ou autres, devront se pencher sur l’évaluation des séquelles assez lourdes de la victime. La victime doit alors être encadrée par un professionnel du droit : votre avocat dommages corporels!

L’avocat a un premier rôle essentiel, il est le « chef d’orchestre  » des intervenants et veille à ce que les bons intervenants soient sélectionnés, l’avocat ayant les mêmes intérêts que la victime et sa famille.

Votre avocat dommages corporels conseillera la famille ou le traumatisé crânien lui-même s’il en a la capacité, sur l’attitude à adopter, dès le lendemain de l’accident, afin de préserver exclusivement les droits de la victime. L’avocat intervenant en droit du dommage corporel participe alors dès le début au processus d’indemnisation des traumatismes crâniens.

Pour seul exemple, certains policiers ou gendarmes recommandent de ne pas déposer plainte. C’est une grave erreur, car le dépôt de plainte permet d’accéder à la procédure et de vérifier les versions de chacun.

L’avocat intervenant en dommages corporels, via la famille du traumatisé crânien, sollicitera les documents utiles devant les différents organismes, sera l’intermédiaire avec les assurances, contrôlera l’indépendance des médecins-experts, missionnera le médecin-conseil de victimes avec lequel il a l’habitude de travailler en binôme, réalisera des comptes-rendus précis, et, sollicitera enfin, rapidement, le versement de provisions.

Plus tard, l’avocat dommages corporels, outre sa fonction de chef d’orchestre, deviendra un acteur essentiel du processus d’indemnisation.

L’avocat assistera par exemple, à toutes les expertises dites de consolidation, accompagné du médecin-conseil de victimes du cabinet d’avocats. Grâce à son binôme médecin-conseil de victimes, il disposera de quelques indications quant aux manquements d’un éventuel rapport d’expertise et n’hésitera pas alors à le faire savoir.

Il négociera chaque terme du rapport fixant les préjudices de la lésion cérébrale, et interprétera les postes de préjudices pour les traduire en indemnisation.

S’il le faut, surtout en matière de traumatismes crâniens, l’avocat dommages corporels s’adjoindra les services d’un autre spécialiste : l’Ergothérapeute.

Ce professionnel qu’est l’ergothérapeute aura pour mission de rédiger un bilan situationnel. A cet effet, l’Ergothérapeute aura passé une journée entière, voir plusieurs, avec la victime du traumatisme crânien afin d’évaluer ses difficultés dans la vie de tous les jours.

Régulièrement, l’avocat réunira tous les professionnels qui l’assistent afin de réaliser quelques points et résumés pour affiner sa stratégie. Il n’hésitera pas à faire appel à d’autres médecins pour obtenir des certificats médicaux attestant de telle ou telle séquelle qui pourrait être « invisible » surtout pour les traumatisés crâniens.

Votre avocat négociera, tentera de transiger, reviendra à la charge et lorsqu’aucune voie ne sera plus envisageable à l’amiable, il rédigera une assignation.

L’avocat intervenant en droit du dommage corporel fixera alors les demandes au juste prix, plaidera et gagnera enfin et ce toujours dans l’intérêt exclusif du traumatisé crânien ou celui des proches du traumatisé crânien (famille proche).

Bref, vous l’aurez compris, l’avocat, votre avocat, aura un rôle central mais surtout essentiel dans la fixation du quantum de l’indemnisation du traumatisme crânien en fonction de la supervision correcte ou mauvaise de l’ensemble des actes listés ci-avant.

Tout au long de la procédure, votre avocat dommages corporels sollicitera des provisions régulièrement pour :

→ organiser le retour à domicile et préparer un projet de vie

→ financer les besoins en tierce personne

→ financer la rééducation non prise en charge (neuropsy, ergothérapeute, matériel, soutien scolaire personnalisé…)

Le cabinet obtient régulièrement des résultats exceptionnels, c’est à dire des indemnisations de l’ensemble des préjudices liés aux séquelles du traumatisme crânien et ce, compris les handicaps invisibles.

Pour exemple, il obtiendra une adaptation de logement à un traumatisé crânien qui n’arriverait pas à subvenir à ses besoins.