LE TRAUMATISME CRÂNIEN CHEZ L’ENFANT VICTIME
Traumatisme crânien chez l’enfant accidenté ?
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L’enfant traumatisé crânien
Que se passe t-il lorsqu’un enfant est victime d’un traumatisme crânien ?
Les séquelles de l’enfant traumatisé crânien
Quelles sont les séquelles de l’enfant traumatisé crânien ?

L’enfant victime : le traumatisé crânien chez l’enfant
Malheureusement, dans un grand nombre d’accidents de la route, des enfants sont victimes de traumatismes crâniens.
ATTENTION : Lorsqu’un enfant est victime d’un traumatisme crânien (traumatisme crânien chez l’enfant) et qu’il présente des maux de tête, des vertiges, des vomissements ou encore des facteurs de risque, il faut réaliser impérativement une radiographie et un scanner du crâne.
Les traumatismes crâniens représentent 80% des accidents de l’enfant. Le problème pour les services d’urgence est de repérer les rares traumatismes à risque de complications intracrâniennes. Les radiographies du crâne (souvent « exigées » par les parents voire par leurs médecins ) ne découvrent qu’exceptionnellement une fracture (moins de 2% des cas) et celle-ci reste souvent bénigne.
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1° Les aspects médicaux : Examen clinique et neurologique de l’enfant victime d’un traumatisme crânien
Bien sûr, comme pour les adultes, l’enfant victime d’un traumatisme crânien se rendra aux urgences afin d’évaluer cliniquement les séquelles et ce, même si le traumatisme crânien est à priori bénin. En revanche, dans les cas les plus graves, lorsque l’enfant est polytraumatisé crânien, dans le coma et autres, une prise en charge adaptée (hospitalisation, réanimation…) sera nécessaire.
Il faut alors prendre en considération, les données anamnestiques et les données cliniques.
Pour les données anamnestiques, ce sont bien sûr, les circonstances du traumatisme (accident de la route – piéton ou conducteur), l’heure de l’accident et donc du traumatisme crânien, la notion de perte de connaissance immédiate (PCI) ou d’une amnésie traumatique. Par ailleurs, l’état antérieur de la victime, dans notre cas un enfant, sera aussi pris en considération.
Pour les données cliniques, ce sont plusieurs aspects qui seront pris en considération, tels que l’examen neurologique, le niveau de conscience (échelle de Glasgow). Le médecin recherchera un éventuel déficit moteur et évaluera les fonctions neuropsychologiques (mémoire, sens de l’orientation…).
2° Les aspect juridiques : Expertise clinique et neurologique de l’enfant victime d’un traumatisme crânien
A la différence de l’adulte traumatisé crânien, l’enfant qui subit un traumatisme crânien ne pourra être réellement consolidé qu’à sa majorité et ceci n’est pas sans conséquence.
En effet, si traditionnellement, une expertise est mise en place (expertise amiable ou expertise contentieuse) et l’expert identifie et détermine rapidement les séquelles, chez l’enfant traumatisé crânien, son cerveau n’est pas encore formé définitivement.
Aussi, l’expert désigné à l’amiable ou désigné par le juge, procèdera à cette identification en plusieurs étapes dans le temps et ce, jusqu’à sa majorité afin de ne prendre aucun risque. Il est inutile de préciser que cette expertise mise en place, parfois par les parties elles-mêmes, doit bien sûr, sauvegarder impérativement les intérêts de l’enfant.
L’avocat spécialisé en réparation des dommages corporels de l’enfant traumatisé crânien, sera le « chef d’orchestre » de tous les intervenant et s’attachera à ce qu’un médecin expert, spécialisé en traumatologie des enfants, assiste l’enfant victime pour les raisons ci-avant exposées. L’avocat n’aura qu’un seul objectif, la sauvegarde des intérêts de l’enfant traumatisé crânien et il devra alors :
° protéger les intérêts de l’enfant,
° faire désigner un médecin expert,
° contrôler le rapport rédigé,
° contester s’il le faut les déclarations,
° saisir un juge en cas de désaccord,
° se faire accompagner des meilleurs experts en traumatologie,
° analyser et travailler de concert avec ces mêmes experts afin de déterminer les préjudices de l’enfant victime,
° rechercher également les préjudices invisibles,
° et enfin solliciter les indemnisations correspondantes
Votre avocat est le seul à travailler dans votre intérêt, dans l’intérêt de votre enfant victime. Contactez-nous sans engagement de votre part,
3° La consolidation de l’enfant traumatisé crânien…
Rappelons que la date de consolidation est fixée grâce à une expertise médico-légale, en dehors de toutes considérations situationnelles.
Dès lors que l’état de santé est stable, un médecin-expert peut alors considérer que la victime est consolidée, même si elle n’a toujours pas repris le travail. La victime de la route se retrouve alors avec une date de consolidation fixée pendant même son arrêt de travail.
Néanmoins, dès lors que la victime de la route est encore un enfant, la consolidation va s’apprécier avec le concept de « stabilisation ». Aussi, il va falloir distinguer la stabilisation fonctionnelle de la stabilisation situationnelle, donc en considération de cette dernière.
Aussi, la consolidation de l’enfant victime d’un traumatisme crânien, pourra être réalisée en deux temps :
° La consolidation fonctionnelle, ou stabilisation fonctionnelle (déficit physiologique stabilisé)
° La consolidation situationnelle, ou stabilisation situationnelle (conséquences pour la victime en situation de handicap vis à vis de son son environnement).
Chez certaines victimes, lourdement handicapées, l’expertise médico-légale va révéler rapidement le déficit physiologique La consolidation situationnelle peut être repoussée à la fin de la croissance et au-delà, ouvrant tout de même l’indemnisation par l’assureur d’un certain nombre de préjudices (provisions). Cette temporisation est, par ailleurs, un rempart contre les classements hâtifs de dossiers ou les propositions d’indemnisation trop faibles. et la stabilisation fonctionnelle sera actée, laissant alors la possibilité à reporter la stabilisation situationnelle qui n’est pas encore acquise (projet de vie, placement en centre ou hospitalisation…).
Nous pouvons faire un parallèle avec les réouverture de dossier pour aggravation. Une victime de la route, peut rouvrir un dossier de dommages corporels alors même que sa situation médicale est restée inchangée et donc n’a pas évoluée mais sur le fondement d’une simple aggravation situationnelle. C’est donc bien le fondement de l’appréciation distincte des deux stabilisations : la stabilisation fonctionnelle et la stabilisation situationnelle, mais surtout de pouvoir les apprécier dans le temps séparément.
Ayem, petite fille de 5 ans seulement a été victime d’un accident de la circulation et a eu un grave traumatisme crânien
Alors qu’elle était dans le véhicule de ses parents, ce dernier a été percuté par un autre véhicule qui n’a pas respecté un panneau stop.
L’automobiliste aurait « glissé » le stop et voilà que cette petite fille de 5 ans commence sa vie avec des séquelles cognitives liées au traumatisme crânien.
La difficulté pour Ayem c’est que son corps et son cerveau son en phase de développement et les conséquences définitives ne pourront être observées qu’à sa majorité.
Aussi, plusieurs expertises médico-légales vont être réalisées et la dernière, celle qui constatera la consolidation devra être réalisée à l’âge de 18 ans pour fixer définitivement les séquelles.
Se faire aider après un traumatisme crânien n’est pas une option, mais bien une obligation, contactez le cabinet sans engagement : Tél: 0145240040 / Mail : info@benezra.fr
4° Quelques définitions liées au traumatisme crânien chez l’enfant ?
Amnésie rétrograde
L’amnésie de la mémoire à long terme, appelée amnésie rétrograde, se manifeste lorsque l’hippocampe est endommagé. Appelée aussi corne d’Ammon, l’hippocampe est situé à la base du cerveau dans la zone du lobe temporal. L’altération de cette partie du cerveau déclenche une détérioration partielle ou totale des mémoires sémantique et épisodique (la mémoire dite déclarative).
- La mémoire sémantique est celle qui permet à un sujet de se remémorer le prénom de sa grand-mère décédée dix ans plus tôt, ou le sens d’un mot savant appris sur les bancs du lycée.
- La mémoire épisodique est celle qui rend possible le souvenir d’une date de mariage ou des événements associés à un déménagement.
Amnésie antérograde
L’amnésie de la mémoire courte, appelée amnésie antérograde, apparaît lorsque certaines zones du cortex préfrontal, mais aussi occipital et pariétal, altèrent le fonctionnement normal de réseaux neuronaux impliqués dans l’apprentissage et la mémoire de travail.
Cette forme d’amnésie interdit la mémorisation d’un nom, d’un chiffre, d’une procédure qui vient à peine d’être lu, vu ou entendu par le patient ; cette amnésie freine, voire interdit, toute capacité d’apprentissage et d’appropriation de nouveaux savoirs.
Anosognosie
L’anosognosie est un symptôme lié à un trouble neurologique : la personne qui en souffre n’a pas conscience de la perte de ses facultés liée à une maladie ou un handicap. Contrairement au déni, qui est d’ordre psychologique, l’anosognosie est d’ordre pathologique même si elle reste un mystère pour la science.
« L’enfant victime doit pouvoir retrouver une autonomie et en toute dignité » Avocat de victimes en situation de handicap
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