L’APPAREILLAGE PROTHÉTIQUE DE LA VICTIME AMPUTÉE – AMPUTATION – partie 5
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La victime amputée, doit s’appareiller rapidement pour pouvoir retrouver un « semblant » de vie « normale »
→ L’appareillage dans tous ses états
La victime amputée est placée dans une situation où sa prothèse est essentielle pour retrouver un semblant de vie d’avant
» La question de l’appareillage est au centre des négociations.
La question de l’appareillage prothétique est centrale dans le processus d’indemnisation.
Il importe que les experts se prononcent sur la nature des prothèses à prévoir, ainsi que sur l’ensemble des accessoires et leur fréquence de renouvellement.
Cela comprend également des considérations sur le besoin d’équipements supplémentaires, comme par exemple un fauteuil roulant léger pour les amputés d’un membre inférieur dès lors que la victime va se désappareiller (souvent lorsque la victime amputée est à son domicile pour se soulager un peu).
Il existe une multitude de prothèses pour une multitude de types d’amputation. Le choix de la prothèse à fournir dépendra de la nature spécifique de l’amputation subie par la victime. Par exemple, dans le cas d’une amputation transfémorale (au niveau du genou ou de la cuisse), une prothèse offrant un genou adapté pour une autonomie optimale sera nécessaire.
Chaque cas doit donc être apprécié individuellement afin de fournir la prothèse la plus adaptée à chaque victime. Il est important de souligner que toutes les prothèses ne se valent pas, et que les modèles les plus performants, tels que le genou Genium X3, ne sont généralement pas couverts par les prestations de la Sécurité sociale.
→ L’appareillage et le choix de la prothèse, en expertise
C’est au cours de l’expertise médicale que le choix de la prothèse va être discuté
Ainsi, lors des expertises médicales, il sera impératif de démontrer l’utilité pratique d’une telle prothèse pour la victime.
Les prothèses hautement performantes de type GENIUM X3 peuvent être nécessaires pour le retour à l’autonomie de la victime, même si elles ne sont pas toujours prises en charge par la Sécurité sociale.
Il est donc essentiel de démontrer l’utilité concrète de ces prothèses lors des expertises médicales.
→ La prothèse de type Genium X3 pour l’exemple
C’est un genou intelligent qui permet de multiplier les activités sportives et quotidiennes en toute confiance.
La Genium X3 permet de monter les escaliers en toute sécurité, de franchir les obstacles sans trébucher, de contrôler son équilibre en position « debout » et de pouvoir se mettre même à courir pour d’éventuelles activités sportives. Bien sûr, elle résiste à l’eau salée ou chlorée et permettra à la victime en situation de handicap de profiter des joies des séjours à la mer ou de prendre tout simplement une douche appareillée.
→ La prothèse et l’apprentissage
Lorsque la victime amputée reçoit sa prothèse, elle est initiée aux principes fondamentaux de son utilisation :
Comment mettre la prothèse.
Comment l’enlever.
Comment marcher avec la prothèse.
Comment prendre soin de la prothèse et de la peau du moignon.
La formation est généralement continue et préférablement dispensée par une équipe de spécialistes.
Un kinésithérapeute élabore un programme d’exercices visant à améliorer la force, l’équilibre, la souplesse et la santé cardiovasculaire. Le kinésithérapeute guide également la personne sur la façon de marcher avec la prothèse.
Initialement, une assistance humaine est nécessaire pour la marche, puis elle peut être effectuée avec un déambulateur ou une canne. En quelques semaines, de nombreuses personnes amputées sont capables de marcher sans canne. Le kinésithérapeute les instruit également sur la façon de monter et descendre les escaliers, de marcher sur des terrains en pente ou des surfaces irrégulières.
Dans certains cas, les plus jeunes peuvent également apprendre à courir et à pratiquer des activités sportives. Les progrès sont plus lents et limités pour les personnes ayant une amputation au-dessus du genou, ainsi que pour les personnes âgées ou celles qui sont fatiguées ou peu motivées.
Il est important de noter que la prothèse nécessaire pour une amputation au-dessus du genou est plus lourde que celle utilisée pour une amputation en dessous du genou, et son contrôle requiert une certaine habileté. Après une amputation en dessous du genou, la marche demande entre 10 % et 40 % d’énergie supplémentaire, tandis qu’au-dessus du genou, elle requiert entre 60 % et 100 % d’énergie supplémentaire.
→ PLAN : Cliquez sur la partie à laquelle vous souhaitez accéder
Partie 1 : Introduction – victime Amputée
Partie introductive sur la victime amputée qui va devoir surmonter de nouvelles épreuves outre celle déjà à l’acceptation même de son handicap. Le parcours d’une personne en situation de handicap | En savoir + |
Partie 2 : Diagnostic de la victime amputée
La deuxième partie se concentrera sur le processus de diagnostic des victimes amputées. Nous examinerons les différentes étapes médicales impliquées dans l’évaluation de la perte d’un membre. Nous soulignerons également l’importance de ce diagnostic pour la suite des procédures juridiques. | En savoir + |
Partie 3 : Rééducation de la victime amputée
La rééducation est un aspect crucial de la récupération et de l’adaptation des victimes amputées. Dans cette troisième partie, nous explorerons les différentes formes de rééducation disponibles, telles que la physiothérapie, l’ergothérapie et la réadaptation fonctionnelle. Nous discuterons également des enjeux juridiques liés à l’accès et au financement de ces services. | En savoir + |
Partie 4 : Les préjudices de la victime amputée
Cette quatrième partie mettra en lumière les préjudices auxquels sont confrontées les victimes amputées, qu’ils soient physiques, psychologiques ou économiques. Nous analyserons les conséquences sur leur qualité de vie, leurs activités quotidiennes, leur capacité de travail et les répercussions financières associées. Des considérations juridiques, telles que la compensation des préjudices, seront également abordées. | En savoir + |
Partie 5 : L’appareillage prothétique de la victime amputée
L’appareillage prothétique joue un rôle crucial dans la réintégration des victimes amputées. Dans cette cinquième partie, nous examinerons les différentes technologies et options disponibles pour l’utilisation de prothèses. Nous discuterons également des considérations juridiques entourant l’accès à ces dispositifs, et les droits des victimes en matière d’adaptation et d’entretien. | En savoir + |
Partie 6 : L’environnement de la victime amputée
L’environnement dans lequel évolue une victime amputée peut influencer considérablement son quotidien. Dans cette sixième partie, nous explorerons les défis liés à l’accessibilité des lieux publics, au soutien social, à l’adaptation du logement, aux transports et à l’intégration professionnelle. Nous aborderons également les aspects juridiques liés à ces questions et les obligations des assureurs. | En savoir + |
Partie 7 : Clôture et conclusions
La victime amputée va être indemnisée de l’ensemble de ses préjudices liés à ses handicaps lourds. La famille de la victime devra également être en état d’accueillir la victime. La réparation sera bien intégrale, même si selon nous, on ne répare pas un corps humain. | En savoir + |