LâĂCHELLE DE GLASGOW, SCORE DE GLASGOW ET TRAUMATISĂS CRĂNIENS
Traumatismes crĂąniens | Ăvaluation traumatisme crĂąnien | Glasgow coma scale

L’Ă©chelle de Glasgow ou encore le score de Glasgow, mesure du traumatisme crĂąnien
LâĂ©chelle de Glasgow, ou score de Glasgow (Glasgow coma scale, GCS), est une classification pronostique des comas traumatiques dĂ©veloppĂ©e dans les annĂ©es 70 par G. Teasdale et B. Jennet Ă lâInstitut de neurologie de Glasgow (Ăcosse) en cas de traumatisme crĂąnien.
L’Ă©chelle de Glasgow : une mesure de l’Ă©tat de conscience des traumatisĂ©s crĂąniens
L’Ă©chelle de Glasgow est une classification rapide qui permet la mise en place d’un protocole de soin immĂ©diatement aprĂšs la prise en charge de la victime de l’accident de la circulation.
Lors de la prise en charge d’une victime traumatisĂ©e crĂąnienne aprĂšs un accident de la route, il est important pour les mĂ©decins de choisir la meilleure stratĂ©gie du maintien des fonctions vitales. Pour ce faire, les chercheurs ont mis au point une mĂ©thode de calcul destinĂ©e Ă Ă©valuer l’Ă©tat de conscience de la victime traumatisĂ©e crĂąnienne le plus rapidement possible.
L’Ă©tat de conscience sera Ă©tablit Ă partir de la somme des 3 facteurs de calcul que sont : l’ouverture des yeux, la rĂ©ponse verbale et la rĂ©ponse motrice de la personne.
Pour chacunes des trois catĂ©gories, le mĂ©decin choisira l’une des rĂ©ponses adaptĂ©es, ce qui permettra de dĂ©terminer le score glasgow du patient.
– l’ouverture des yeux : nulle (1), Ă la douleur (2), Ă la demande (3), spontannĂ©e (4),
– la rĂ©ponse verbale : nulle (1), incomprĂ©hensible (2), inappropriĂ©e (3), confuse (4), normale (5).
– la rĂ©ponse motrice : nulle (1), extension stĂ©rĂ©otypĂ©e (2), flexion stĂ©rĂ©otypĂ©e (3), orientĂ©e (4), adaptĂ©e (5), aux ordres (6).
En dessous d’un score numĂ©ro 8, le traumatisme crĂąnien est considĂ©rĂ© comme sĂ©vĂšre. Le niveau le plus faible est le score numĂ©ro 3, qui correspond Ă un coma profond : ouverture des yeux nulle, rĂ©ponse verbale nulle et rĂ©ponse motrice nulle. On estime qu’au dessus d’un score numĂ©ro 12, le traumatisme crĂąnien est lĂ©ger. Le niveau le plus Ă©levĂ© est le score numĂ©ro 15 : la personne rĂ©pond favorablement aux trois critĂšres, la personne est parfaitement consciente.
Cette Ă©chelle de Glasgow ou score de Glasgow, concerne aussi bien les enfants que les adultes. Elle ne peut cependant se suffir Ă elle seule dans la pause du diagnostic et doit ĂȘtre complĂ©tĂ©e par des examens supplĂ©mentaires, notamment des scanners IRM.
« La victime d’un traumatisme crĂąnien peut perdre connaissance… le score de Glasgow mesure alors l’Ă©tat de conscience du traumatisĂ©.  » Avocat dommages corporels
L’Ă©chelle de Glasgow et l’expertise des traumatisĂ©s crĂąniens
Le traumatisme crĂąnien peut ĂȘtre Ă l’origine de plusieurs sĂ©quelles, plus ou moins graves pour la victime de l’accident de la circulation :
– Pour les plus graves : le dĂ©cĂšs de la victime du traumatisme crĂąnien, la mĂ©ningite en cas d’Ă©coulement du liquide cĂ©phalo-rachidien, la paralysie dĂ©pendante de l’Ă©tendue des lĂ©sions cĂ©rĂ©brales, la paraplĂ©gie…
– Pour les autres : pertes de mĂ©moire, changements de comportements, difficultĂ©s de concentration, confusion, gĂšnes de langages…
En réalité, les traumatisés crùniens ont des séquelles invisibles baptisées le « handicap invisible« .
En fonction des consĂ©quences dĂ©coulant du traumatisme crĂąnien, plusieurs postes de prĂ©judicessont susceptibles de donner lieu Ă indemnisation par l’assureur du tiers responsable.
Le traumatisme crĂąnien aura des consĂ©quences tant sur le plan pĂ©cuniaire ( prĂ©judices patrimoniaux) que sur le plan humain(prĂ©judices extra patrimoniaux). Ces prĂ©judices seront Ă©valuĂ©s par les experts de l’assurance et le mĂ©decin-conseil de la victime avant et post consolidation.
Le score de Glasgow inscrit dans le certificat mĂ©dical initial (rĂ©digĂ© au plus proche de l’accident) n’est pas systĂ©matiquement fonction de l‘indemnisation du traumatisĂ© crĂąnien. En effet, parfois, le traumatisĂ© crĂąnien va rĂ©cupĂ©rer ses facultĂ©s trĂšs rapidement alors que le score de Glasgow Ă©tait faible au moment de l’accident… Du moins vraisemblablement en apparence.
L’intervention d’un neuropsychologue qui rĂ©alisera alors un bilan neuropsychologique aura toute sa place, justement pour aller rechercher si l’apparence reflĂšte la vĂ©ritĂ© mĂ©dicale, avec l’aide de scanners cĂ©rĂ©braux ou IRM.
L’intervention d’un ergothĂ©rapeute pourrait aussi ĂȘtre utile et son bilan situationnel, plus qu’essentiel.
En tout Ă©tat de cause, le certificat mĂ©dical initial permettra de faire le lien de causalitĂ© entre les dommages psychiques et l’accident.
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