INDEMNISER LE TRAUMATISME CERVICAL DE LA VICTIME DE LA ROUTE
Rachis cervical | Avocat traumatisme cervical | Avocat coup du lapin
Un traumatisme cervical ou coup du lapin, est le traumatisme qui touche les structures du cou.
→ Définition du traumatisme cervical ou, du coup du lapin ?
Le coup du lapin ou traumatisme cervical (rachis cervical) est provoqué généralement par un choc à l’arrière.
Ce choc à l’arrière peut être même très faible, caractérisé par la faute d’un tiers en défaut de maitrise de son véhicule.
Le choc entraîne un traumatisme par flexion et extension brutales du rachis cervical, entraînant une entorse. La présence d’un appui-tête aide à diminuer les conséquences du traumatisme cervical.
« Le traumatisme cervical peut engendrer des conséquences plus importantes qu’en apparence « Avocat Indemnisation du traumatisme cervical
→ La victime de cervilcagies ou entorses cervicales
La victime de cervicalgies ou entorses cervicales, peut souffrir énormément.
Il est alors fondamental pour la victime du coup du lapin de faire constater ses douleurs en décrivant leur provenance au niveau du rachis.
En effet, il faut impérativement que les douleurs soient bien rattachées à « l’accident » pendant l’expertise médico-légale, pour être traduit par la suite en préjudices et enfin pour obtenir une indemnisation intégrale.
La victime du coup du lapin pourra avoir en outre, des problèmes de concentration, des acouphènes, des troubles cognitifs, des maux de tête ou céphalées, dans certains cas même des dépressions.
→ Le traumatisme cervical en pratique chez la victime ?
Le cas d’école est le conducteur à l’arrêt, à un feu rouge, et un tiers qui ne fait pas attention au feu va le percuter à l’arrière.
Un tel traumatisme peut être isolé ou associé à d’autres dans le cas d’un polytraumatisé.
Une expertise pluridisciplinaire est parfois nécessaire pour aller rechercher tous les dommages et les faire traduire alors en préjudices.
L’intervention d’un avocat en matière d’indemnisation du traumatisme cervical est nécessaire pour contrôler la teneur de l’indemnisation de la victime de la route.
→ Le traumatisme cervical ou coup du lapin et expertise médico-légale.
La grande difficulté est que le coup du lapin chez les victimes d’accidents de la circulation est largement sous-évalué en expertise, surtout lorsque c’est la seule séquelle.
L’expertise médico-légale, nous le répèterons jamais assez, est le moment clé en matière d’indemnisation des préjudices corporels de la victime de la route. Aussi, lorsqu’une victime du coup du lapin ou d’un traumatisme cervical présente ses doléances au moment de l’expertise, les médecins-expertise doivent alors d’aller rechercher des explications médicales.
En d’autres termes, les médecins vont vérifier si les doléances de la victime correspondent aux séquelles médicalement constatées.
« Le danger, c’est pour une victime du coup du lapin qui souffre encore, de se présenter seule à l’examen médico-légal ou expertise » Avocat traumatisme cervical
Fort heureusement, souvent, les séquelles sont légères et correspondent tant aux doléances de la victime de l’accident qu’aux constatations médicales réalisées par les médecins, et aucune discussion sévère n’intervient.
Dès lors également que les séquelles sont visibles (fractures, … ou lésions objectives), il existe toujours une corrélation entre les demandes des victimes et les constats réalisés en cours d’expertise.
Parfois, il n’existe aucune corrélation entre les doléances de la victime qui indique être dans une grande souffrance (préjudices invisibles) et les constatations médicales réalisées par les médecins.
L’analyse des dommages se réalisant exclusivement au cours de cette expertise, c’est la raison pour laquelle il est recommandé à la victime souffrante de se présenter à l’expertise accompagnée d’un avocat dommages corporels et d’un médecin-conseil de victimes.
A LIRE : DIFFÉRENCES ENTRE LES MÉDECINS EXPERTS INTERVENANT AU COURS DE L’EXAMEN MÉDICO-LÉGAL
Le bilan lésionnel réalisé alors par le médecin de compagnie traduit exclusivement des séquelles légères, alors que la victime se plaint de différents troubles (maux de tête, nausées, troubles cognitifs…) mais en l’état, non démontrables.
Le rôle du médecin-conseil de victimes intervenant aux cotés de l’avocat en binôme, est de vérifier justement, en amont la persistance de troubles anormaux et de tenter d’en rapporter la preuve en réalisant toujours en amont de l’expertise différents tests et s’il le faut, avec quelques confrères médecins spécialisés (neurologue, psychologue, ORL…). En effet, ces troubles invisibles sont subjectifs et difficilement retenus avec une simple lecture de radios, scanners et IRM.
Le rôle de l’avocat intervenant en réparation des dommages corporels, va consister à vérifier que tous les dommages listés en amont par le médecin-conseil de victimes, aient bien été pris en considération au cours de l’examen médical, puis, dans le rapport médical définitif.